« Pyongyang s’amuse » la Corée du nord de l’intérieur

Une famille nord-coréenne normale dans une dictature normale

Diffusé le Mardi 19 Février sur Arte, ce documentaire a pour but de montrer le quotidien anormalement-anormale des habitants de la capitale nord-coréenne. Derrière certains sourires de façades on ne peut s’empêcher d’être interloquer par se mode vie bien particulier que le régime impose a ces citoyens.nnes.

Sitcom diffusé sur une grande place en plein hiver, musée entièrement consacré au pères de la nations, parc ou danseurs et danseuses s’adonnent ensemble,collectivement a une danse quasi-chamanique sans parler de la télévision diffusant en masse des films de guerres propagandistes en formes de propagandes culturelles au même titre qu’un groupe de pop-classique sont autant d’images qui resteront bien ancrés dans notre esprit.

Evidemment, sans surprises tout y est merveilleux, les Kims pères,fils ou descendant sont acclamés comme des héros, des dieux en puissante, d’ailleurs une phrase dites par l’une des habitantes de la capitale résume bien cela : « En occident vous avez jésus, nous nous avons un jésus qui peut vivre dans notre salon » les visages des leaders se trouvent partout dans le salon,sur une grande place,dans un stade de sport pour surveiller ? Vous tenir compagnie ?

Au de là des constructions post-soviétique anachroniques qui nous plongent involontairement dans un saut a travers le temps, on est impressionner de voir que,vrai ou non, les nord coréens et coréennes s’amusent aussi,vivent,rigole en bref ils sont bien comme nous, ils vivent d’une liberté cadenassé, évidemment sans les mêmes droits que nous, mais ils pique-niquent dans les parcs, les enfants tentent d’attraper les poissons dans leurs rivières et tout le monde se retrouvent dans la piscine bondée par les ouvriers et ouvrières « profitant » d’un divertissement durement gagnée. On a cette drôle d’impression qui nous reste en tête en regardant le documentaire comme si l’on avait regardé des personnages emprisonnés dans un paradis totalement artificiel où l’opium du peuple serait le peuple lui-même.

« Pyongyang s’amuse » Mardi 19 février à 22h45 sur Arte. Documentaire français de Pierre-Olivier François (2019) 57 min. (Disponible en replay sur Arte+7)

« Le chant du loup » une impressionnante guerre des profondeurs

Immersif,prenant, haletant et surtout profondément humain « Le chant du loup » impressionne par sa mise en scène qui mêle nervosité, romanesque et drame collectif. Les personnages principaux : l’impressionnant mastodonte-léviathan « L’effroyable », la profondeur des océans,magnifier par une image sensible et vibrante comme les vagues de l’eau et bien sure les occupants du sous-marin français eux-mêmes.
Seuls quelques scènes (le tir de bazooka) souffrent d’une envie « d’américaniser » son propos, a part cela, on retrouve dans ce film quelques affluences, volontaires ou non, comme « Vol 93 » pour le langage et l’organisation particulière d’une logistique militari-sécuritaire, « Dunkerque » pour les scènes d’action et le son volontairement dense et très amplifiés ou encore « Abyss » pour l’abnégation des humains à s’enfoncer dans les méandres de l’eau et s’y faire happer volontairement ou non.
Mais ce film montrant toute la complexité d’une armée au travail a bord d’un sous-marin sous tension, a plus pour but de véhiculer des valeurs profondément humaines que patriotiques il montre comment un système diplomatique force des humains a se fuir a se détruire dans cette guerre submersible, invisible au monde extérieur, une guerre souterraine qui pourrait presque, si le lieu en était changé, être à l’identique d’une guerre de hackers numériques, acteurs d’un conflit de et dans l’ombre.
Le travail sur le son, sur la texture de l’image pour retranscrire la terreur et la beauté d’un océan théâtre d’un combat en fond de 3iéme guerre mondiale parfois un peu flou et opaque mais qui correspond bien à l’idée d’enfermement que nous vivions avec les personnages, physiques cette fois,vivent notamment en suivant le personnage de « chaussettes » jouer par François Civil l’écouteur de sons aussi beau que terrifiant, font parti d’un ensemble cohérent que le film parvient à parfaitement maîtrisé une sorte de « Drame d’action » ou peut-être est ce bien l’inverse.
Sans parler des acteurs profondément impliqués et crédible (on regrettera l’absence de personnages féminins plus marquées et présents), de l’interrogation du conflit entre art et guerre et de son impossibilités de réunir la beauté à l’absurde de la guerre, de notre implication en tant que spectateur des décisions que prennent chaque personnages, tout ceci font du « Chant du loup » une valeur-sure.
Espérerons que ce film aussi impressionnant, que son sous-marin principal, puissent à l’avenir inspirer le cinéma français a créer de nouvelles œuvres populaires, belles, ambitieuses,réalistes et consciente du monde et de l’humain.

Gilets Jaunes et pop culture

Et si les gilets jaunes étaient un livre, un film ou bien encore une série qu’en seraient-ils ?

Cinéma : « La loi du marché » Taux de comptabilité gilets jaunes : 75 %

Film de Stéphane Brizé sortie en 2015

Il y dans ce film beaucoup de ce que les gilets jaunes dénoncent, en suivant le parcours semé d’embûche (et d’embauche) d’un demandeur d’emploi balader entre promesses d’emplois, formations inadaptés et travail ultra-précaire on est prit aux tripes par l’immersion sociale de ce film très proche du style des Frères Dardenne, bien que parfois un peu trop tire-larmes et un brin assez cliché dans sa manière de filmer un film parfois trop proche du reportage, ce film qui a valut a son génial acteur Vincent Lindon un prix d’interprétation a cannes, reste, tout de même très pertinent et ultra nécessaire en posant frontalement et de manière brutale les effets d’une crise permanente qui touche aux corps et surtout a la moralité de son personnage principale Thierry Taugourdeau qui devra (spoiler) entre autres surveiller ces employés du super-marché aux risques d’y laisser son intégrité du fait de règles profondément absurdes et injustes (fin du spoiler). On aurait put aussi bien évidemment citer « Rosetta » « La guerre est déclaré » « Discount » « Les invisibles » « Le couperet » « Toni Erdmann » « Mammuth » les listes de films socialement engagés sont légions dans le cinéma européen et surtout français, très avare de long métrages abordant le réalisme, sur toutes les formes que se soit, provient d’un héritage littéraire hériter des ouvres de Maupassant, Zola ou encore Balzac tout en y rajoutant une mise en scène nerveuse entre le documentaire et le film de guerre grâce a une caméra filmant de manière sec, abrupte et sans concessions la lutte des classes, tous ces films parlant de prés ou de loin d’un monde de plus en plus déshumaniser, en crises, injuste. ll y a fort a parier que le cinéma français puissent s’approprier la révolution des gilets jaunes dans ses futures créations aussi on peut également penser que ces mêmes manifestants.tes pourront très facilement s’identifier aux personnages de ces films, autant utiles pour comprendre la mondialisation et ses effets que pour réellement comprendre les répercussions dramatiques du libéralisme économique sur nos vies, nos corps, notre corps sociale.

Séries : « Breaking bad » taux de comptabilité gilets jaunes 65 % (100 % avec les blouses jaunes)

« Breaking bad » série créer et diffusé en 2008 sur la chaine AMC

Même si la série créer par Vince Gilligan, n’as pour but principale d’évoquer l’ascension de Walter White en mettant avant son environnement sociale (c’est plutôt la moralité de l’homme qui est l’interrogation centrale de la série), n’oublions pas que la motivation centrale du producteur de drogue le plus célèbre du monde ( après Richard Gasquet et Pablo Escobar) et de son acolyte Jesse Pinkman est bien d’augmenter leurs « pouvoirs d’achats » et en même temps pouvoir accéder a une autre classe sociale différentes de la leurs. Le show américain montre comment ces deux individus se démènent dans un système en crise, que se soit pour payer la chimio de Walter ou l’école de son fils, l’argent est ici une question de vie et de mort,un but ultime, un Graal a obtenir quitte a transgresser les règles et a y délaisser leurs morales. On a surtout retenu de « Breaking bad » l’ascension de son personnage principale mais son créateur l’a prouver également dans son spin-off « Better Call saul » le monde sociale est aussi une donnée importante a prendre compte pour comprendre les rêves des deux protagonistes. Au contraire d’un monde qui subit le libéralisme a point fouet (« La loi du marché ») les personnages principaux s’en acclimatent et on font même leurs beurres gracieusement. Certains se révoltent, eux s’adaptent en créant leurs « PME » un peu particulière. On est plus sur des Gilets jaunes versions anarcho-libertaire. Au de là ce cet aspect, les blouses jaunes des deux dealeurs en herbes vont a coup sures augmenter la sympathie des gilets jaunes a cette série définitivement culte.

Egalement citable : « The wire » « Engrenages » « This is england » « Dirty money » « Hippocrate » « Nurse Jackie » « HP » « Peaky Blinders »

Musique : George Brassens « Mourir pour des idées » taux de comptabilité Gilets jaunes 95 %

« Mourir pour des idées » de Georges Brassens sortie en 1972

Mourir pour des idées mais de mort lente, comme le titre et le texte de la chanson du moustachu le plus célèbre âpres Hitler et Charlot le montrent, il peut être question ici des revendications des Gilets Jaunes celles d’être entendus et d’être écoutés mais surtout elle correspond bien à l’état d’urgences de cette révolte populaire qui n’attend pas et qui est prête a tout pour faire entendre sa colère ( » Il arrive qu’on meure, Pour des idées n’ayant plus cours le lendemain,Mourir pour des idées mais de morte lente »). Brassens ayant souvent chanter et écrit des textes d’engagés comme « Le gorille » ou « L’auvergnat » de manière poétique et subtil reste il avec Brel et Férré l’un des chanteurs dont la fibre et l’engagement social est très important. Il n’y a qu’à voir cette vidéo d’une reprise parodique d’un chanteur :https://www.youtube.com/watch?v=Rp8QHE-MRZM pour comprendre que si le chanteur serait encore vie, il aurait sans doute put s’imprégner de sa plume inimitable de cette révolte populaire comme ces chants d’ailleurs et être très célèbre auprès du mouvement des gilets jaunes. Même si le texte évoque plus la liberté d’expression qu’une revendication sociale, il n’en reste pas moins une hymne et une réflexion sur le sens de l’engament a travers ses idées que l’on défend et des répercussions que celles si peuvent avoir, alors doit-on mourir pour des idées ? En tout cas, nulle doute que les Gilets jaunes se reconnaîtront et s’identifieront a cette chanson qui résonnent en chacun de nous.

Egalement : »Jeunes et con »de Saez « Un jour en france » de Noir Désir « Antisocial » de Trust « Hexagone » de Renaud

Livre « Germinal » de Zola taux de comptabilité Gilets jaunes 100 %

« Germinal » livre écrit par Emile Zola publier en 1885

Dans la saga social des « Rougeont-Macquard » le livre « Germinal » est sans doute l’oeuvre la plus célèbre de Zola, très souvent apprit à l’école, revenant parmi les œuvres essentiels de la littérature, adaptation en film,célèbre à l’étranger, revendiquer par la classe populaire et ces manifestant.tes, ce roman qui fait parti du genre du « Roman social » permet de voir a travers ces personnages, prisonniers de leurs classes ouvrière,délaissé par les patrons prêt a tous pour rentabiliser la mine de charbon même a sacrifier la sécurité de ces salariés, de comprendre et saisir le pourquoi et l’importance d’une révolte. L’auteur fait parti d’un longue tradition française de la littérature sociale et engagé comprenant autant Hugo,Maupassant,Balzac,Sand,Flaubert tradition que revendiquent aujourd’hui énormément le cinéma français ainsi que les nouveaux et nouvelles auteurs francais.ces la plus célèbre étant sans doute Virginie Despentes dont l’affluence de ce genre sur le roman best-sellers « Vernon Subutex » est énorme. Il y a dans « Germinal » toute l’injustice, toute la rage que ces « laissés pour comptes » comme le disent eux-mêmes les gilets jaunes portent en eux et en nous montrant frontalement la misère, la pauvreté et surtout l’impact que peut avoir un travail, qui dans ce cas est quasi-esclavagisme, sur la vie et la mort des travailleurs et travailleuses des mines le livre résonne dans l’actualité. Encore aujourd’hui, a chaque révolte de fermetures d’usines, on se rend bien compte de la portée toujours d’actualité, malheureusement, du livre de Zola. Et dans la manifestation des Gilets jaunes on retrouve bien trop souvent des retraités n’ayant plus de quoi manger, des ouvriers ne trouvant plus d’emplois, des femmes de ménages travaillant précairement, autant de personnalité.e.s que l’auteur aurait sans doute put écrire dans l’un de ces nombreux romans toujours de manière simple,directe et lucide.

Egalement : « Les misérables » « Vernon Subutex » « Martin Eden » « Voyage au bout de la nuit » « Le pére goriot » « La béte humaine » « Paroles »

Oscars 2019, diversité enfin ?

Oscars 2019,aprés #so white et #me too quels place pour la diversité ?

7 Nominations pour Black Panther,6 pour BlackKkKlansman sans compter 5 nominations sur Green Book, 2 ans aprés la polémique #so white et un aprés le scandale #me too les films réaliser par des afro-amércains (Spike Lee,Ryan coogler) ou mettant en scène un personnage afro-américain (Green Book) sont donc présents et bien là. Mais l’absence de diversité,que soit avec l’absence de films parlant de personnes LGBT ou bien la non présence des femmes réalisatrices est flagrant.Aucune femme n’est présente dans la catégorie « Meilleur réalisateur » il n’y a d’ailleurs pas de catégorie « Meilleur réalisatrice » cet absence de nominations et de catégorie montre le manque d’envie de diversités de la cérémonie alors que le scandale Weinstein a pourtant éclaboussé les oscars a cause de leurs prétendu ignorance de l’affaire des multiples agressions sexuelles subies par des femmes.

Sans compter une nouvelle polémique, qui, cette fois encore, concerne une minorité (les personnes gays et homosexuels) subissant des tweets homophobes de la part de celui qui aurait du présenter les oscars a savoir Kevin hart. Comment expliquer le manque flagrant de diversités, alors que des plateformes comme « Netflix » par exemple arrivent
a mettre en scène des personnages diverses et variés et qui s’inscrivent dans la mutation de notre société actuelle ? On aurait put penser que la parole prises par les femmes aurait put également être entendu par l’académie pour en mettre en valeurs des films tels que « Une femme d’exception » biopic relatant la vie de RGB une avocate qui fut la première à pouvoir revendiquer des postes d’hommes dans une société encore très patriarcale, en plus de cela le film coche toutes les cases : Biopic + Représentation de la diversité qui sont d »habitude très plébiscités par les votants.tes et il est pourtant boudé par les oscars. Je renvoi vers cet article :https://www.contrepoints.org/2019/02/17/337344-cinema-americain-ces-femmes-qui-veulent-changer-hollywood; pour en savoir plus.

Des films féministes mais réaliser par des hommes

Ultra favori la bien nommé « La favorite » est un film 100% féministe mais sans aucun procès de mauvaises attention à l’encontre de Yorgos Lanthimos il est fort dommage que ces films dont l’impact, très fort par sa porté visuelle mettant en avant des femmes s’octroyant le pouvoir de la monarchie anglaise de l’époque et qui, fait trop rare, possède uniquement des personnages féminins très marqués et puissants ne sont pas l’oeuvres de cinéastes femmes. En 2019 on pourra voir « Captain Marvel » réalisé par une femme Anna boden et un homme Ryan fleck. Nouveau né de l’écurie Marvel s’inscrivant dans le Marvel Cinemathic Universe (série de films de supers héros et héroïnes) ce film pourra t-il avoir le même retentissement que « Wonder Woman » également réalisé par une femme Patty Jenkins et qui réalisera également sa suite « Wonder Woman 1984 » ? En tout cas il s’inscrit dans une revendication du Studio américain créer par Kevin Feige de surfer sur la représentation positive des minorités pour en mettre en avant, enfin, une super-héroïne dans un film solo pour se mettre au diapason des changements tant attendus par la société et le monde pour enfin voir au cinéma des personnages différents sortant du profil type : un homme, blanc, hétéro. Mais le récent abandon d’un projet de film « Black Widow » (qui a depuis refait surface) autre héroïne marvel, rappelle que même avoir une actrice ultra récompensée et acclamée ne permet pas encore de pouvoir facilement mettre en avant des super-héroïnes dans une industrie encore très codifié et qui met souvent du temps a changer sans doute du au fait que les studios ont toujours peur de ne pas rapporter le butin espéré par chaque grosse production sortir d’une formule déjà établie sont vu par les studios comme un risque. Pourtant, le carton de « Black Panther » et ces 7 nominations aux oscars prouvent que la diversité rapporte et intéresse fortement le public, en sera-il de même pour « Captain Marvel ? Contrairement a ce que l’on pourrait penser ou dire les femmes et notamment les petites filles peuvent et revendiquent un attachement très fort aux valeurs de l’héroïsme qui désormais se devra de s’ouvrir à la diversité pour représenter le monde tel qu’il est et pouvoir donner la chance a tous et toutes d’êtres les héros et héroïnes de demain, dans un film ou dans la vraie vie.

Des films sur la différence mais pas dans le présent 

Que se soit avec « Green book » mettant en scène un afro-américain dans les années 50 ou « Alita » histoire d’une humanoïde dans un future dystopique il y a quelque chose de très révélateur, ces films certes mette en avant des personnages issue de la diversité mais jamais dans le présent. Ont peut remarquer que pour les nominations de « Green book », »Black Panther » et « Blackkkansman » ces films ne se passent pas dans notre époque mais bien dans le passé ou dans le future mais jamais dans notre époque présente. Bien sure, ce regard a travers le temps peut servir a mettre en avant la différence et pouvoir mieux la revendiquer comme étant acquise mais cela prouve encore que la différence ne n’inscrit pas encore dans le présent, comme si les cinéastes ressentait une peur a devoir exprimer les problèmes que les femmes,hommes ou personnes LGBT peuvent ressentir dans le monde actuel et présent.

Des contres exemples a revendiquer

Mais 2019 a aussi vu son lot de films américains mettant en scéne des personnages revendiquant leurs différences ou devant se battre avec les préjugés qu’elles représentent, c’est le cas de « The hate that U give » « Assination Nation » ou « Sorry to brother you » il y aura aussi « Us » de Jordan Peele dont on souvient de l’impact de « Get out » et puis on remarquera que le festival de sundance, (festival très reconnu de films indépendants) avait cette fois une majorité des femmes réalisatrices nommée et les différentes communautés sexuelles et ethniques furent bien représentés dans les films ou dans les différents métiers. On pourra malheureusement regretter le manque de personnes handicapés, non pas uniquement dans le cinéma mais aussi dans nos changements de société, ces derniers sont encore trop absents que se soit dans le monde de la culture (où il pourrait êtres très biens représentés et mis en valuers) ou bien sont ils tout simplement peu médiatisé et ne sont que très peut présents devant et derrière la caméra a pouvoir produire ou réaliser des films arrivant dans les salles obscures.

Comme le prouve cet article : https://www.france24.com/fr/20180801-selon-une-etude-il-ny-a-pas-plus-diversite-films-aujourdhui-quil-y-a-dix-ans, la place de la diversité est encore un long chemin a parcourir pourtant le cinéma se doit d’être le miroir du monde et de la société avec sa force populaire et rassembleuse il se doit de donner la possibilité de mettre en place sur grand écran la diversité sexuelle,culturelle,ethnique,sociale de chaque individus a travers le monde car a l’heure des séries ou de la svod il serait dangereux pour ce dernier de passer a coté des changements profonds de notre monde a travers la revendication des minorités et de leurs envies de s’exprimer.

Le problème Netflix

Depuis le boom de la Svod et l’avènement des séries, la plateforme américaine s’accapare toujours plus de nouveaux abonnés en 2018 elle comptait 137 millions d’abonnées (source : Les échos) et même avec l’arrivée future du prochain service de vidéos a la demande de Disney il y a fort a pensé que sa puissance ne seras sans doute pas remis en cause du moins pas entièrement. Mais ces nouveaux médias toujours plus nombreux comme Amazon play et donc prochainement Hulu posent des questions notamment dans leurs manières de diffuser et créer.

Toujours plus de contenus originaux au détriment de la qualité

En 2018 le service avait produit 700 contenus originaux (source : Le point) on est en droit de se demander si avec une tel production la qualité ne serait pas sacrifier dans le but de simplement batailler avec les services de svod présents et futures, (on parle du prochain service a la demande d’apple). Cet nouvel manière de regarder des films,séries ou documentaires interroge notre façon de « consommer » la culture cette dernière doit elle être « consommé » comme on mange un Big mac ?

Après la polémique de cannes où des films netflix ont créer des remous sur la croisette il aurait été judicieux d’interroger non pas la légitimité de Netflix a être présent dans le festival, mais bien par sa manière de vouloir, comme les studios hollywoodiens, créer un système de production de masse tellement immense qu’il ne donne pas le temps d’appréhender ou même de simplement apprécier une série ou un film.

La vraie question se situe ici, doit on créer ? ou uniquement produire ? La plateforme a en tout cas choisi de produire constamment de plus en plus de contenus originaux dans le but sans doute de créer son propre cinéma, sa propre chaîne de télévision. Avec ces contenus, le service veut proposer ce qu’une salle ou une chaîne propose c’est a dire du contenu varié,nouveau constamment renouveler.

Moins de temps plus de consommations

Regarder un film, suivre une série, nécessite du temps et notre mode actuelle de « consommation » a évoluer. Avant, pour voir un film qui nous plaisait nous devions attendre désespérément le bon film du dimanche soir a la télévision ou bien sortir pour aller voir le dernier David Fincher, pour une série c’était la même chose un programme fixe a heure fixe et entre temps : l’attente. Aujourd’hui nous avons la série qui nous correspond a 98 %, le dernier film des frères Cohen, plus de bataille acharner pour pouvoir trouver l’oeuvre culturelle parfaite qu’on était fier d’avoir dénicher patiemment.

Un seul clic suffit. Bien sure, il n’y a plus de regrets car on sait pertinemment que ce que nous regarderons nous pouvons l’arrêter, le changer s’il ne nous plait pas. A peine avons nous envie de regarder cet série parlant d’une secte de meurtres en série que l’on nous propose déjà la future série-documentaire qu’il faut absolument suivre tout comme le dernier film d’action a rajouter dans notre liste, comme on rajouterais des oeufs dans notre listes de courses.